Notre premier bronze, la suite (partie 2)

– Vint alors la phase de décirage. D’abord à l’aide du chalumeau pour faire sortir la cire du moule de potée, puis dans le four pour évacuer les gaz avant la coulée.
– Thierry avait préparé le four, il avait aussi mis à fondre le lot de bronze utile et dégagé la fosse de coulée pour éviter que notre moule n’éclate. Le tirage aura consisté en un geste sûr, précis, professionnel comme on l’attend d’un maître.
– Sous nos coups de marteau, délicatement retenus cependant, nos pièces sont apparues peu à peu, grises des poussières de chamotte, entravées dans les artifices de coulée et d’évacuation des gaz que nous sommes empressés de couper et d’abraser avant le passage à l’épreuve du sable.
– Cette phase d’usinage et de rectification exécutée non sans une certaine fierté, nous en sommes arrivés au choix de la patine et c’est là, lors de la dernière exposition au feu et aux nitrates, que nos « vertèbres d’auroch » prirent enfin leur dimension définitive de « Memento Mori » comme supports de méditation…

Encore merci à Thierry et à l’irremplaçable Emilienne pour leur soutien sans relâche dans cette région décidément bénie des Dieux et parsemée de si nombreux descendants d’aurochs, ceux qu’on appelle aujourd’hui les Charolais.
MJ et JFJ Strasbourg

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