« Terre cuite, terre crue. »

La terre enveloppe le rituel de sa présence prégnante.
Elle provoque la focalisation du corps tout entier.
Elle absorbe l’attention, l’écoute la respiration, le souffle du corps.
Tous les sens son pris, mobilisés par sa prégnance sans forme mais pas sans relief.
La terre est cette matière spongieuse où le dedans équivaut au dehors : Elle est à la fois ouverte et fermée, elle couvre et découvre.
Elle est à ce moment ultime de la tension le voile du dévoilement mais le voile opaque et indépassable où rien n’est découvert, en vérité, que selon le mode apophatique du recouvrement.

Plus encore de l’enterrement et silence…

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