Argile, Cire, Bronze…
Une tête humaine, un visage indisting mais ressemblant, troue lentement précautionneusement, la toile, et s’avance vers nous.
Ses traits sont brouillés, presque effacés, mais l’intensité de sa présence nous suspend à son mouvement.
Il ne semble pas qu’un peintre est formé cette tête, tout au plus l’a-t-il aidé à naitre, l’a-t-il forcée à se dégager seule de la ténèbres blanche ou elle était enfouie.
Elle n’est pas définie par un contour, ni précisée par l’apport successif de la touche et du trait.
Mais organiquement suscité par une lente concrétion de l’espace.
La forme semble surgir implicitement de l’effacement de tout ce qui lui serait étranger.
Ce qu’elle offre, ce n’est pas l’apparence d’un visage mais sa construction intérieure, les facettes et les tensions de l’être en train de s’accomplir.