« Les prémices de la fonderie d’art »
Il y a d’abord la construction et le modelage de la pièce, c’est le travail de la terre exigeant, un atelier axé sur ce travail.
Plusieurs pièces en même temps, souvent des petites et des grandes.
Après le biscuitage, l’atelier, assez exigu, est remanié pour le travail des couleurs : engobes, siggilata, émaux.
Alors suivent les différentes cuissons, c’est la période la plus ardue, souvent la corde raide entre le résultat et la déception.
Des le biscuit, la pièce est mise en fiche : croquis données terre, température…
Cette fiche se remplit de plus en plus au cours du travail, en général la pièce n’est baptisée définitivement qu’à la fin, c’est en recevant son nom qu’elle reçoit sa vie propre.
La fiche se poursuit par les expositions et la destination finale : Les pérénigrations et le repos après la genèse.