« De le terre à la Cire »
Il arrive que deux têtes occupent la même toile, habitent le même espace, double diamant dont les facettes se répondent.
Elles surgissent alors simultanément, à la même distance, proche parentes, étrangères, pourtant l’une de l’autre.
Elles montent selon la même allure, avec le même pouvoir de suggestion, émanant de leur imperceptible dissonance et de leur équivoque homonymie.
Visages encore ruisselants du limon de l’origine, mais offert, exposés, mortels, traverser surtout par le même silence qui fortifie leur similitude, couleur absence d’identité.