« De la sculpture à la fonderie d’art »
Un artiste est probablement amené à se situer face à de telles solutions formelles et archétypiques lorsque, laissant derrière lui tout réalisme il ramène en une évolution progressive le corps humain à la stèle épurée et ainsi à la rigueur géométrique du cylindre.
Les accessoires de la forme, tels que les caractères sexuels qu’on retrouve la plupart du temps ou la peinture employée avec économie, s’oppose par ailleurs à toute normalisation qui irait trop loin. J’évite toujours le piège de la stérilité ; toutes ses figures dégagent volupté et humour.
J’utilise de nombreux matériaux, du fer, du bronze, du plâtre, du bois, cire, papier mon matériau de prédilection à l’époque est une terre chamottée, coloré gris à la cuisson ou brun ou rouge. Les figures creuses sont montées la plupart du temps à la plaque. Les traces d’assemblage comme des coutures, les soudures et grain de chamotte sont conservé volontairement, ce qui accentue le charme visuel et tactile des surfaces…