« Clin d’œil à l’Afrique »
La sculpture nègre suppose une relation de frontalité, c’est-à-dire de face à face et de proximité physique.
Présente lors de la danse, elle est aussi objet de manipulation pour les enseignements initiatiques.
Alors que la sculpture occidentale est faite pour un spectateur qui tourne autour ou qui regarde d’une position particulière, les proportions étant alors corrigées pour que soit préservée l’apparence naturaliste.
Elle est monumentale dans les proportions plus que par la taille La schématisation d’écoule du rythme, les proportions sont l’application plastique d’un rythme. Répétitif et lancinent.
« et j’ai vu quelquefois ce que l’homme à cru voir » dit Rimbaud.
L’art africain est mage, il franchit le simple signe, faisant du corps, ‘’le rêve du corps’’ et non plus son double.